HISTOIRE
 
Saint Fiacre sur Maine qui porta d’abord le nom de Saint Hilaire du Coin fut fondé au VIème siècle et c’est seulement au XVIIème siècle qu’il changea de nom sous la pression populaire car nombre de personnes venaient de loin pour se mettre sous la protection du saint. Les jardiniers et maraîchers nantais, avec leurs bannières, venaient en pèlerinage à Saint Fiacre pour honorer leur saint patron. Au début du XXème siècle, le 30 août, à la Saint Fiacre, se tenaient encore de grandes foires, des plus réputées de la région.
 
Saint Fiacre et ses 3 ponts 
C’est en 1836 que les habitants de Château Thébaud et de Saint Fiacre décidèrent de construire un pont par dons et souscriptions. Ainsi le pont de Bel Abord permet-il de relier les deux communes.
En 1843, pour la première fois, on envisage l’édification d’un pont à la Ramée, entre Saint Fiacre et Vertou. Dans les raisons invoquées, on trouve entre autres « pour la circulation des troupes en cas d’insurrection… ». En 1858, le pont est enfin construit, pont en métal à péage, qu’il sera nécessaire de refaire en 1936.
Il fallut attendre 1870 pour que le pont reliant La Haye Fouassière à Saint Fiacre fut édifié et ce sous la pression de l’arrivée du chemin de fer et de la décision du Conseil général de favoriser les déplacements des voyageurs et du courrier en provenance des communes voisines.
 
Saint Fiacre étend son territoire
C’est le 21 septembre 1930, après plus d’un siècle de négociations entre maires et pressions de la population que la Hautière, avec la Garnière et les Moulins, La Métairie, La Noë des Buttes, la Croix de l’Hommelet, Chasseloir, Le Douet et Gras Moutons furent rattachés à Saint Fiacre augmentant ainsi de 200 hectares la superficie de la commune et d’environ 200 habitants sa population.
 
Saint Fiacre associé à des personnages célèbres
Sophie Trébuchet, future mère de Victor Hugo, est souvent venue en vacances et à l’époque des vendanges chez son grand-père René Lenormand. Elle se souvenait « fouler de ses pieds nus les grappes de raisin dans le pressoir banal de son grand-père à Grasmouton ». 
Marc Elder, lauréat du prix Goncourt en 1913 pour « le peuple de la mer » (réédité) a régulièrement fréquenté Saint Fiacre où il aimait venir se ressourcer dans la demeure familiale de la Vieille Cure. Dans un autre de ses romans « la vie de Vincent Vingeame », la commune et ses habitants ont servi de cadre à l’histoire, chacun pouvant même s’y identifier. Il décède à la Vieille Cure le 16 août 1933.
 
Saint Fiacre accueille des artistes contemporains

Valérie Mazeau, écrivaine et Mihaï Trestian, musicien, joueur de cymbalum ont choisi d’habiter notre chère commune.

 
Jumelage
Depuis le 18 septembre 1977, le village est jumelé avec la commune d’Echichens située dans le canton de Vaud en Suisse, en bordure du lac Léman surplombant Morges, elle-même jumelée avec Vertou.

EDIFICE REMARQUABLE 

Eglise du XIXème et son clocher en forme de tiare


Clocher  

Au centre du village, on remarque l’église du XIXème siècle de style romano-byzantin, solide construction en granit et pierre locale.

L’œil est attiré par son étonnant clocher, achevé en 1896, qui se caractérise par un cône imbriqué dessinant la tiare romaine portant à sa base l’inscription « Dieu aime les Francs » et par les statues de saints qui le décorent.

Cette église doit son originalité à Monsieur BACQUA, maire de la commune de 1884 à 1913, grand voyageur passionné d’architecture. De ses voyages en Italie, Grèce, Turquie et Inde, il rapporte d’innombrables photos et croquis, qui influencent fortement la construction de cet édifice.

Son financement sera en partie réalisé par des conférences et projections qu’il animera dans toute l’Europe.

La richesse de la décoration intérieure mérite une attention particulière.